Curry de Bombay

Aujourd’hui, je partage avec vous la recette d’un plat simple, savoureux et réconfortant. Même si mon esprit et mon coeur sont terriblement en peine et que trouver du goût à faire quoique ce soit me soit difficile.
Nous avons appris ce week-end le décès d’un ami très proche, un être plein de vie, de générosité et de talent que nous aimions profondément. Un accident stupide l’a fauché. Il n’est plus là et il va cruellement nous manquer.
Pourquoi, pourquoi lui, pourquoi si tôt ? Tant de questions et aucune réponse. L’existence est ainsi faite, offrant son lot d’événements et d’émotions à traverser : des réussites, des difficultés, des bonheurs, des peines, des joies, des coups durs, des sources de réconfort. Puis un jour, elle reprend tout. Oui, notre fin est inexorable. Nous ne savons ni le jour, ni l’heure. Et fort heureusement, car nous évertuerions-nous encore à déployer autant d’efforts pour exister dignement, pour dépasser notre condition primitive et tendre vers des lendemains meilleurs ?
Hier, j’ai été tentée de maudire cette fichue existence, qui nous rappelle à l’ordre et nous signifie ô combien nous ne sommes rien. Mais aujourd’hui, je pense à notre ami Gilles, qui a connu des épreuves, enduré la perte d’un proche notamment et qui, pourtant, a fait le choix de sourire à la vie.
Gilles, tu es pour ceux qui restent et te pleurent un hymne à la vie à toi tout seul. Tu as vécu avec voracité, passion et ferveur. Tu as eu le culot d’aller au bout de tes rêves et de tes envies. Tu es certes parti bien trop tôt mais ta vie aura néanmoins été pleine, lumineuse, et infiniment riche, enchantée d’amitiés fidèles et sincères.
Alors aujourd’hui, tandis qu’un violent séisme ébranle leurs cités intérieures, tes amis, pour tenir encore debout, se raccrochent à l’image de ton sourire et à l’amour indéfectible que t’inspirait l’existence malgré tous ses aléas.
Samedi soir, nous étions quelques-uns de tes amis et proches réunis autour de quelques bonnes bouteilles et de ce plat familial délicieusement épicé que j’ai fait mijoter en pensant à toi. Ce fut une soirée à ton image, terriblement intense. Nous étions infiniment tristes, mais curieusement un peu de joie s’est invitée à notre table. Nous avons évidemment évoqué les bons moments passés ensemble, ton goût pour les jolis flacons et les bonnes tables, relaté quelques anecdotes épiques, souri de ta hardiesse et de tes exploits… Et le simple fait de penser à toi vivant nous a fait du bien. Te rends tu compte ?  Ta joie et ton enthousiasme ont triomphé de notre peine, alors même que nous pleurons ta disparition.
Tu étais parmi nous et, assurément, tu es à nos côtés jusqu’à la fin des temps. Oui, tu resteras pour chacun d’entre nous un pilier, un roc et un exemple à suivre. Tes amis sont infiniment heureux et fiers de t’avoir connu.
Merci d’avoir été. Merci de t’être fait une place inaliénable dans nos coeurs.
Nous t’aimons à jamais.
 
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Pour 4 à 6 personnes

  • 1kg de boeuf (ou d’agneau)
  • 1 c. à soupe d’huile d’olives
  • 3 oignons hachés
  • 2 gousses d’ail hachées
  • 1 c. à soupe de gingembre frais haché
  • 1/2 c. à café c de curcuma
  • 1 c. à café de cumin moulu
  • 1 c. à soupe de coriandre moulue
  • 1/2 c. à café de piment en poudre
  • 1 c.à café de sel
  • 420g de tomates pelées en boîte
  • 1 tasse de lait de coco
  • 1 c à soupe de sucre roux
  • Quelques feuilles de coriandre
  • Noix de cajou

Coupez la viande en dés de 3 cm. Dans une grande poêle ou une cocotte, faites chauffer l’huile et faites-y revenir les oignons sans les laisser dorer. Ajoutez l’ail et toutes les épices. Remuez et laissez cuire légèrement.
Ajoutez la viande et faites-la cuire sur feu vif en remuant, jusqu’à ce qu’elle soit bien enrobée du mélange d’épices et dorée de tous les côtés.
Salez et versez les tomates coupées avec leur jus. Laissez mijoter à couvert jusqu’à ce que la viande soit bien tendre (soit 2 bonnes heures, voire plus). Ajoutez le lait de coco et mélangez. Laissez cuire encore quelques minutes pour faire épaissir la sauce. Rectifiez l’assaisonnement et au besoin ajoutez du sucre pour estomper l’acidité.
Servez ce plat garni de feuilles de coriandre et de noix de cajou avec du riz basmati en guise d’accompagnement.

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