La tarte aux légumes sans pâte de Sandrine Ankaoua

Cette jolie brune au regard pétillant, c’est mon amie strasbourgeoise sophrologue Sandrine Ankaoua. Si je devais résumer Sandrine en une phrase (exercice fort difficile car personne ne peut être cantonné à une définition aussi restreinte), je dirais que c’est une femme joyeuse et solaire, pleine d’une belle énergie qu’elle fait généreusement rayonner autour d’elle. Pourquoi je vous parle de Sandrine sur ce blog ? Tout simplement parce qu’elle gagne à être connue ! Et aussi parce que nous avons eu des échanges passionnants sur les ponts à créer entre la sophrologie et la cuisine.
Sandrine Ankoua sophrologue, L'Ilozen à Strasbourg
Sophrologie et cuisine 
Mais c’est quoi au juste la sophrologie ? « C’est un outil de développement personnel qui aide à mieux se connaître soi-même, à gérer son stress, à prendre du recul et à renforcer la confiance et l’estime de soi », répond Sandrine. Mais quel rapport avec la cuisine, me direz-vous ! Dans les ateliers qu’elle anime, pour les adultes mais aussi pour les enfants, Sandrine Ankaoua apprend à ses patients à ressentir pleinement le moment présent, à se recentrer sur eux-mêmes. Elle utilise des exercices pratiques basés notamment sur la respiration pour aider chacun à vivre l’expérience de la pleine conscience. Il s’agit d’être tout entier, tant psychiquement que corporellement, à ce que l’on vit ou à ce que l’on fait. Et cuisiner est une activité tout-à-fait propice à la pratique de la sophrologie, idéale même pour s’exercer à être pleinement présent à soi, à ses ressentis. «
Cuisiner : une activité idéale pour prendre soin de soi
Quand on cuisine, on mobilise tous ses sens, explique Sandrine. Et cela commence déjà quand on est devant les étals de marchandises et se poursuit jusqu’au moment de la dégustation ! C’est une activité qui demande concentration et attention et se pratique dans une dynamique très positive. On cuisine pour nourrir son corps, donc pour se faire du bien mais aussi dans la perspective de faire plaisir à ses proches. Et puis c’est un espace d’expression et de créativité qui renforce l’estime de soi ! Quand on transforme des produits pour réaliser un plat ou un dessert de ses propres mains, on obtient la récompense concrète de son investissement. Et c’est une source de fierté et de joie ! ».
Découvrez  la sophrologie avec Sandrine sur France 3 Alsace
Bien-sûr la sophrologie ne doit pas se réduire à une seule et même activité : c’est une véritable philosophie de vie qui se pratique au quotidien et aide à vivre mieux, en harmonie et dans la joie. D’ailleurs, Sandrine Ankaoua sera dès demain mardi 20 septembre et ce, une fois par mois sur le plateau de France 3 Alsace matin, de 9h50 à 10h45, pour apporter son regard et ses conseils de spécialiste, sur toutes sortes de sujets en lien avec les problématiques et préoccupations du quotidien : maladie, perte d’emploi, difficultés à l’école, préparation aux examens, stress au travail etc…
En attendant de la retrouver à la télévision, elle a accepté de répondre à quelques questions en lien avec la cuisine et l’alimentation et de nous livrer le secret d’une de ses recettes simples, saines et savoureuses. Et si vous vous souhaitez aller plus loin et vous initier à la sophrologie, n’hésitez bien-sûr pas à la contacter !
Sandrine Ankaoua, sophrologue
Centre de sophrologie et de médiation L’ilozen
22 boulevard Leblois, 67000 Strasbourg
Tél. : 03 69 08 23 70
http://www.lilozen.fr


Quelques questions pour cuisiner… Sandrine Ankaoua

Si tu étais un aliment sain et naturel, lequel serais-tu ?
Le Kiwi ! C’est un fruit plein de vitamines et d’énergie. Il respire la santé !
La gourmandise, c’est vraiment un vilain défaut ?
Non absolument pas. C’est se faire plaisir, c’est la vie !
Le pire des non-sens culinaires selon toi ?
Les plats cuisinés surgelés. 
Quels principes de la sophrologie peuvent être appliqués en cuisine ?
D’être en pleine présence quand nous préparons à manger, quand nous dégustons.
L’acte de cuisiner peut-il s’inscrire dans une démarche globale de bien-être ?
Cuisiner, c’est travailler une matière première, des produits sains et naturels, sans additif. Cuisiner c’est prendre soin de soi !

Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger… Que t’inspire ce dicton ?
Nous nous nourrissons certes pour survivre, mais manger en fin gourmet et apprécier ce que l’on déguste peut renforcer la vie, la joie. Il peut y avoir une réel plaisir à manger qui nous ramène à la vie.

La recette de Sandrine

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Pour 4 à 6 personnes

  • 3 carottes de taille moyenne
  • 1 courgette de taille moyenne
  • 1 gousse d’ail
  • 4 à 5 champignons de paris
  • 3 oeufs
  • 150 à 200 cl crème soja ou crème fleurette
  • 1 cs de graines de courge
  • Gomazio (fait maison : graines de sésame pilées à faire dorer dans une casserole + sel de guérangue)
  • huile d’olive

Huilez le plat à tarte et tapissez le fond de gomazio sur une épaisseur de 2 à 3  mm. Coupez les champignons en lamelles et parsemez-les sur le fond de tarte.
Découpez en petits dés carottes et courgette. Faites revenir l’ail et les carottes pendant 5 minutes, puis ajoutez les dès de courgettes. Salez et poivrez.
Poursuivez  la cuisson encore quelques minutes. Disposez la préparation dans le plat. Préparez le flan en mélangeant les oeufs et la crème. Salez, poivrez et ajouter un peu de muscade. Versez le flan sur les légumes. Parsemez de graines de courges et enfournez dans un four préchauffé à 180°C pour 20 à 25 minutes de cuisson.

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