Poulet fermier d’Alsace au lait de coco et beurre de cacahuètes

C’était un dimanche. Le genre de dimanche qui débute dans le flou. Il ne fait pas beau. Le temps n’est pas tout pourri non plus mais menace de se dégrader. Nous voilà, hésitants à l’image de la météo. On part ou on reste ? Oui mais si on part, on va où et pour faire quoi ? On a beau passer en revue les idées de sorties familiales en Alsace, quand le temps n’est pas au beau fixe et risque de partir en cacahuètes, la frilosité nous gagne. Du coup, nos atermoiements se muent en immobilisme. Les tergiversations du petit-déjeuner nous ont amené aux portes du déjeuner. Il est onze heures et on est bien partis pour ne rien faire.
Heureusement, il y a un beau poulet fermier d’Alsace dans le réfrigérateur et l’idée de m’attaquer à lui vient me tirer d’affaire. Quand l’ennui commence à me gagner,  je suis généralement prise d’une furieuse envie de cuisiner. Pour les autres, je ne sais pas mais pour moi, l’occupation est toute trouvée ! Me voilà donc aux fourneaux, je découpe mon poulet. Je ne sais pas encore trop à quelle sauce le mitonner.

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Mais, je sais qu’une fois de plus, mes papilles appellent de tous leurs voeux des saveurs asiatiques (je suis un peu mono-maniaque depuis mon retour de Thaïlande). Un plat à base de lait de coco et de beurre de cacahuètes dont m’avait parlé mon amie pâtissière Sarah Sabbah que je vous ai présentée ici (on adore échanger nos idées de recettes) me revient alors à l’esprit. L’association coco-cacahuètes titille mon esprit et j’ai bien envie de la tenter.
Je me lance en totale impro, comme souvent, en mettant le contenu des placards de la cuisine et du réfrigérateur à contribution. Par chance, depuis notre retour de voyage, je fréquente bien plus régulièrement le magasin asiatique et j’ai donc de quoi m’amuser (combawa, coriandre, lait de coco, sauce nuoc man, sauce soja) !
Et ma foi, à l’arrivée,  mon poulet coco-cacahuètes valait carrément le coup de ne rien programmer d’autre qu’un déjeuner dominical à la maison, ce jour-là !

Pour 4 personnes

• 1 poulet fermier d’Alsace
• 2 oignons jaunes
• 2 gousses d’ail
• 1 cuillère à soupe de gingembre haché
• 1 filet d’huile d’olive
• 250 ml de lait de coco
• 1/2 boîte de tomates concassées en conserve
• 150 g de beurre de cacahuètes
• 250 ml d’eau
• 1 cuillère à soupe de Nuoc man
• 1 cuillère à soupe de sauce soja
• Un peu de zeste de Combawa (1/4 du fruit environ)
• le jus d’un demi-citron vert
• 1 cuillère à soupe de sucre
• Quelques brins de coriandre

Lavez et évidez le poulet. Découpez-le en 8 morceaux. Salez et poivrez.
Epluchez et émincez les oignons, épluchez le gingembre et hachez-le finement, épluchez et hachez les deux gousses d’ail. Dans une cocotte, faites chauffer un peu d’huile d’olive et versez-y les oignons, l’ail et le gingembre.
Faites chauffer un peu d’huile dans une cocotte. Faites-y revenir les morceaux de poulet pour bien les dorer. Dès qu’ils sont dorés, sortez-les et mettez-les de côté.
Dans la même cocotte, faites revenir les oignons émincés, l’ail et le gingembre pendant 5 minutes environ tout en mélangeant régulièrement. Diluez le beurre de cacahuètes, avec le lait de coco et l’eau. Versez ce mélange dans la cocotte, ajoutez une demie-boîte de tomates concassées et les morceaux de poulet mis de côté sauf les blancs.
Laissez cuire à demi-couvert pendant 30-35 minutes. Ajoutez les blancs de poulet et poursuivez la cuisson pendant 25 à 30 minutes. Une fois que le poulet est bien cuit. Ajoutez le jus de citron, les zestes de Combawa, le nuoc man et le sucre. Goûtez pour rectifier l’assaisonnement. Si besoin ajoutez un peu de sucre, du jus de citron vert pour plus d’acidité ou un peu de sauce soja, si le plat manque de sel.
Servez bien chaud avec du riz basmati et parsemez quelques brins de coriandre ciselée sur chaque assiette.