Dur dur d’être une maman ! Nos petits « Jordys » nous comblent bien évidemment de bonheur mais n’empêche qu’être mère n’a rien d’une sinécure. Entre le boulot, le foyer à entretenir, les lessives, le repassage (perso ça fait bien longtemps que je me suis affranchie de cette corvée : je n’achète que des fringues qui peuvent se passer du fer à repasser et j’ai arrêté de loucher sur les plis), les visites chez le pédiatre, les séances d’épilation (là aussi j’avoue j’ai opté pour le rasoir, sans doute pas terrible mais moins contraignant), les nuits écourtées par les cauchemars ou les pipis au lit de nos petits anges, les courses, la préparation des repas et j’en passe… Franchement, chapeau bas les filles, auto-congratulons-nous, car nous sommes des championnes toutes catégories ! Heureusement, le maquillage (surtout l’anti-cernes pour ma part) que d’aucuns considèrent comme notre petit plaisir ou une minauderie typiquement féminine (les hommes en ont curieusement moins besoin !) est là pour nous sauver d’une mine déconfite qui pourrait trahir notre difficulté à nous agiter sur tous les fronts.
Le panier-recettes : une vraie trouvaille pour faciliter le quotidien !
Mais peut-être y a-t-il mieux encore que l’art du camouflage pour alléger notre quotidien ! J’ai découvert tout récemment un concept absolument génial qui permet de recevoir chez soi chaque semaine un colis avec tout ce qu’il faut (produits et recettes) pour préparer 4 plats gourmands et équilibrés. Imaginée par Cookin’ the world, jeune entreprise parisienne florissante, cette formule a tout pour séduire. Les produits, pour beaucoup estampillés bio, sont d’excellente qualité, les plats sont variés, originaux, savoureux, et néanmoins très rapides et faciles à préparer, les portions généreuses, le packaging vraiment bien étudié et le livret de recettes qui fourmille de conseils et astuces, plaisant et pédagogique. Moi, qui suis loin d’être allergique aux casseroles et ustensiles de cuisine, j’avoue avoir été tout d’abord réticente à l’idée de suivre les recettes à la lettre. Curieuse malgré tout de tester le concept, je me suis jetée à l’eau en souscrivant à un abonnement hebdomadaire pour 4 personnes au tarif très raisonnable (à mon sens) de 89€ sur le site de cook’in the word. La démarche est très simple et sachez qu’il est possible à tout moment d’interrompre, de mettre en pause son abonnement (pratique quand on part en vacances) ou même de choisir de n’être livré qu’une semaine sur deux.
A qui s’adresse le concept ?
A toutes les quiches en cuisine (ça arrive : on ne peut pas être bon dans tous les domaines) mais aussi à toutes celles et ceux (et oui messieurs, même si je verse un peu dans la caricature, certains d’entre vous n’échappent pas à la corvée popote ) qui peinent à trouver le temps de faire les courses, se trouvent souvent à court d’idées culinaires ou en ont assez du sempiternel trio pâtes, soupe, pizza ! Et en toute franchise, même pour vous qui avez l’habitude de mitonner des petits plats au quotidien, la formule est loin d’être rédhibitoire. Déjà parce que le rythme de 4 repas dans la semaine, vous laissera tout le loisir de vous éclater tout seul(e) comme un(e) grand(e) sans aide de personne. Pas de quoi donc égratigner votre image de parfait(e) de cordon-bleu ! Ensuite parce que pratiquer une cuisine qui n’est pas la sienne permet d’enrichir son répertoire culinaire en testant de nouveaux produits et procédés. Et enfin, vous pouvez tout-à-fait jouer à l’épreuve du panier mystère et profiter de la formule pour vous challenger en improvisant votre propre plat ou ajouter votre petit grain de sel en adaptant la recette à vos goûts.
Le plaisir de la cuisine sans le stress
Pour résumer, Cook’in the world, c’est du pain béni pour toutes les mamans (les papas aussi) qui vivent des rythmes effrénés et sont néanmoins soucieux de partager des dîners gourmands et équilibrés en famille. Mais aussi pour les couples modernes (la formule est aussi proposée pour deux personnes) qui courent après le temps mais n’en apprécient pas moins de se retrouver le soir autour d’un bon repas. Exit le casse-tête des menus à programmer, les listes de courses où on a oublié la moitié, le running au supermaché, les files d’attente à la caisse et le sprint final, chargé(e) comme une mule pour atteindre haletant(e) et transpirant(e) la garderie qui menace de fermer ses portes avec votre gosse à l’intérieur (enfin la vraie menace c’est surtout de vous prendre votre énième savon depuis la rentrée car vous n’en êtes pas à votre premier retard ! ). Bref, après l’avoir testé plusieurs semaines, je ne peux que saluer la pertinence du concept mis en oeuvre par Cookin’ the world. Le seul bémol que j’apporterais est la provenance des produits tous acheminés depuis Rungis. Car si le concept s’inscrit dans une logique de consommation locale pour les habitants de la région parisienne, il n’a malheureusement pas cet avantage pour les clients des autres villes.
Pour vous donner une idée des recettes, voici quelques intitulés alléchants parmi tant d’autres proposés ces dernières semaines : Salade tiède aux deux pommes de terre au saumon fumé, vinaigrette au gingembre, Riz au haricots rouges, salsa d’avocats et tostones, Velouté de panais à la pomme et à la poitrine fumée, pain grillé à l’Edam, Gratin de gnocchis aux épinards et au brie, Orge à la crème de champignons, pleurote poêlée et chorizo. Et voici la seule recette pour laquelle j’ai eu le temps de prendre une photo et que je partage donc avec vous : un délicieux bœuf aux carottes, oignons auquel j’ai ajouté un infime grain de sel personnel : du gingembre frais.
Pour 4 personnes
- 600 g de carottes
- 2 oignons jaunes
- 1 gousse d’ail
- 1 cuillère à soupe de gingembre haché
- 600 g de rumsteack
- Sel
- Poivre
- Huile d’olive
Portez à ébullition une casserole d’eau pour cuire les carottes. Pelez et coupez 600 g de carottes en rondelles de 0,5 cm. Plongez-les dans l’eau bouillante pendant 10 min. Une fois cuites, égouttez-les puis remettez-les dans la casserole pour les conserver au chaud.
Pendant que les carottes cuisent, pelez et émincez 2 oignons jaunes et 1 gousse d’ail. Coupez le rumsteack en tranches de 1 cm.
Quand les ingrédients sont prêts, faites chauffer dans une sauteuse, un filet d’huile d’olive. Faites revenir le bœuf 1 à 2 min. Réservez sur une assiette. Ensuite, dans la même sauteuse, faites cuire à feu moyen vif, l’oignon jaune et le gingembre frais haché 10 min en remuant de temps en temps.
Quand oignons et carottes sont cuites, ajoutez à la sauteuse les carottes et l’ail. Versez un petit fond d’eau. Ajoutez éventuellement une cuillère à soupe de fond de veau en poudre (facultatif). Salez, poivrez. Portez à ébullition et faites cuire 5 min. Ajoutez le bœuf, faites chauffer 1 min et retirez du feu.
Servez avec du riz (c’était le produit prévu par cook’in the world) ou tout autre accompagnement de votre choix : purée, pâtes, pommes de terre sautées…